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Articles

Affichage des articles du octobre, 2012

COMMENT LES UNIVERSITES FABRIQUENT DES CITOYENS INUTILES

Une bonne partie de ceux qui liront cet article se diront certainement : « Quel prétentieux celui-là ! Mais pour qui se prend-t-il pour faire la leçon aux autres? Qu’est-ce qu’il a réalisé de remarquable pour se permettre de critiquer les autres ?» Je leur donne raison. Mais comme je tiens à utiliser l’Internet comme espace de libre expression ; qu’ils veuillent bien supporter ma condescendance. A l’époque où j’étais étudiant à l’université d’Etat de Douala, je discutais avec deux autres étudiants de notre mini cité. L’un d’eux, inscrit en Faculté des Sciences, nous fit part du projet d’édition d’un journal universitaire dont il était porteur. Il nous demanda humblement de lui proposer des thèmes que pouvait traiter la publication. Comme il peinait à trouver les idées, nous lui demandâmes quelles rubriques devait contenir le journal. Grande fut ma surprise quand il nous répondit en parlant des rubriques consacrées aux faits divers, à l’humour, aux questions de société ou à la

C’EST LA FAUTE À LA FRANCE !

En 2012, quand deux tiers du territoire malien est tombé entre les mains d’une coalition armée d’indépendantistes Touareg et des islamistes plus ou moins liés à Al Qaida, je fus surpris de voir sur le fil d’actualité de mon mur Facebook une publication d’un certain « ami » accusant l’ancien Président français nicolas sarkozy d’avoir tout orchestré pour déstabiliser le Mali. Cette accusation était si grotesque que je ne pris même pas la peine de suivre le lien de l’article sensé l’étayer. Peut-être j’eus tort et que cet article m’aurait révélé que la France voulait faire main basse sur les formidables richesses naturelles du Mali. Comme les sables du Sahel, des gisements de sables bitumeux ou de gaz de schiste qui ne seront découverts que dans 20 ans. Ce n’était pas la première fois pour moi d’entendre qu’on mette tous nos malheurs (ou presque) au passif de la France. Déjà en 1987, je me souviens que la mort de thomas sankara était mise au crédit du pays que présidait alors