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Articles

Affichage des articles du janvier, 2013

Famille, je vous aime

Comme bon nombre de mes lecteurs, j’ai pu passer le début de l’année 2013 en famille. Parce qu’une telle chose ne m’était plus arrivée il y a bien longtemps, j’ai pu goutter avec une nouvelle fraîcheur le bonheur que peut procurer une famille dite traditionnelle. Par famille traditionnelle, j’entends celle qui se compose d’un père et d’une mère mariés officiellement qui, à défaut de filer le parfait amour, se “supportent” par convenance et d’une fratrie qui ne nourrit ni jalousie ni amertume entre ses membres. Certains relèveront, avec raison, qu’il y a un bon nombre d’autres familles de ce type qui jouent les prémisses de l’enfer eschatologique. Je répondrais tout simplement par une vérité subjective: je préfère de loin cette béatitude familiale à celle que peut procurer les foyers “modernes”. Par foyers modernes, je veux parler des foyers monoparentaux et des familles postmodernes homosexuelles. Dans ma jeunesse, j’étais assez frappé par la proportion importante d’enf

Dur, dur d'être un blogueur

Il y a deux semaines, j’ai lancé un nouveau blog -- Pour Sowel l -- où sont publiées les traductions en français des articles de l’intellectuel afro-américain ThomasSowell , libéral en matière économique et conservateur quant aux questions sociétales. Comme je m’y attendais, le blog a eu le petit succès d’audience espéré. Mais la réussite aurait été encore plus probante si je publiais plus fréquemment. A l’heure actuelle, cet écueil se trouve plus que difficilement surmontable de mon activité professionnelle qui monopolise presque toute mon énergie, mon temps et mes ressources intellectuelles. Ce n’est qu’en 2004 que j’ai découvert le concept de blog par une émission radio de RFI dédiée aux NTIC et intitulé Le Net plus Ultra . Soit dit en passant, ce programme a depuis longtemps été remplacé par L'Atelier des média s qui est bien moins orienté geek ... à mon grand dépit. Enthousiaste au regard de la formidable opportunité qu’offrait le blog pour mettre sur pied une d’

De l'intervention militaire française au Mali

Il y a une semaine, le gouvernement malien, aidé par la France, a décidé de mettre fin à cette drôle de guerre où il se contentait d’un statu quo qui permettait aux djihadistes d’occuper les deux tiers du territoire de ce pays et d’y faire la loi -- la charia pour être plus précis, la pluie et le beau temps. Ce cirque durait depuis dix mois ! AQMI, Ansar Dine et le MUJAO épaulés par Boko Haram et des miliciens shebbabs, enhardis par les multiples tergiversations de la communauté internationale et la flagrante faiblesse de l’armée malienne, tentent un coup de force pour descendre vers Bamako et devenir ainsi les maîtres absolus du Mali. Le Mali, face à cette menace, fait appel à la France qui réagit promptement et efficacement en empêchant la perte de Mopti, dernière verrou stratégique avant Bamako. Sur la même lancée, la campagne militaire de reconquête du Nord-Mali est lancé avec une avance de six mois (sic) sur le calendrier onusien. Au début, les réactions sont positives

Aveu d'un antipatriote

Dans une semaine très exactement débutera la 29e édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2013 en Afrique du Sud. Les Lions Indomptables du Cameroun y seront absents et regarderont cette compétition à la télé comme moi. Certains d’entre eux pourront se consoler comme ils peuvent en essayant de remporter le 5ème trophée de l’équipe nationale camerounaise en jouant au jeu vidéo PES 2013 . Je le dis d’emblée au risque de perdre la moins que poignée des lecteurs camerounais de ce blog: je suis bien content que les Lions n’aient pas pu se qualifier. Si j’ose le dire à haute voix en public, je me ferais certainement traité d’antipatriote au mieux. A l’attention des lecteurs non camerounais de ce billet, je dois préciser qu’au Cameroun, le patriotisme commande aussi d’être un supporter inconditionnel des équipes nationales et de clubs engagés dans des épreuves sportives internationales. Pis encore, les joueurs sont volontiers assimilés aux soldats qui défendent l’honneur et l’intégri

Du dernier discours de Biya Paul, Roi Fainéant Grand Président

Si vous me demandez quand est-ce que Biya’a bi Mvondo Paul Barthélémy s’est adressé aux Camerounais pour la dernière fois, je vous réponds les doigts dans le nez: «Le 31 décembre 2012, entre 20 h et 20 h 15 pour être plus précis». Si vous m’interrogez sur la date de sa prochaine allocution télévisée, je réponds de nouveau: «Le 10 février 2013, à la veille de la célébration de la fête nationale de la Jeunesse». Non, détrompez-vous: je ne dispose pas d’une mémoire ou d’une perspicacité plus remarquables que celles de la moyenne de mes concitoyens camerounais. C’est juste que notre Nnom Gui -en français, Père des Nations- est si prévisible comme les aiguilles d’une montre en panne. Par an, notre Popol bien-aimé s’adresse pendant  30 min -non, votre vue ne vous joue pas de vilains tours!- aux citoyens d’un pays dont il est sensé être le premier des fonctionnaires, fonctionnaire élu qui pis est. Et encore, estimons-nous heureux si son discours n’est pas au préalable enregistrer