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Affichage des articles du octobre, 2014

Frondes étudiantes et coups d'épée dans l'eau (première partie)

Les dernières semaines ont été assez riches d'actualité au Cameroun. Il y eut d'abord la libération par le mouvement islamo-terroriste Boko Haram des otages camerounais et chinois. Puis, ce fut la mort et surtout l'inhumation de ''Mama Rosette'', la belle-mère Biya'a bi Mvondo Paul Marie Barthélémy, à Mvomeka, le village de notre Grand et Beau Président, qui fit jaser à satiété l'homme de la rue. Et pour cause, c'est peut-être la première fois chez nous qu'une femme est enterrée dans le village du mari de sa fille et non dans celui de son dernier mari ou dans celui de ses parents. Entre ces deux actualités sus-évoquées et même avant elles, il y eut l'exclusion de deux étudiants des universités d’État pour incitation à la révolte. Mais ce dernier événement fut plutôt traité comme un non-événement par les citoyens lambdas de la rue.

Pour en finir définitivement avec l’étolâtrie

Disons-le tout de suite : tout projet d’en finir avec l’étolâtrie est une chimère. J’entends par étolâtrie cette attitude de mes concitoyens camerounais qui consiste non seulement à porter une admiration sans bornes et sans retenue au footballeur Samuel Eto’o, mais aussi à relativiser ses écarts de conduite et déplacer les repères moraux au gré du comportement d’Eto’o.