Ceux qui me font régulièrement l'honneur de lire mes billets auront certainement fait le constat que je traite peu de l'actualité du Cameroun bien que je sois citoyen et que je vive dans ce pays. Ils pourraient m'en faire le reproche. J'y réponds tout de suite en leur donnant raison sans embages. Mais qu'il me soit permis d'y donner quelques explications afin d'obtenir d'être jugé moins sévèrement.
J'ai toujours préféré ne traiter que des sujets qui me pasionnent et dont j'ai une certaine maîtrise. Ce fut le cas à propos des sujets politiques, économiques, sociétaux (sic), éducatifs -et autres- il y a bien longtemps quand je ne savais pas encore user d'internet pour diffuser mes idées. Je dévorais les journaux, j'écoutais un grand nombre d'émissions radio ou télé pour me tenir informé. Au lycée, j'étais capable de tenir la dragée à un grand nombre de contradicteurs dans des débats portant sur un large panel de sujets.
Mais voilà, la politique camerounaise a fini de me désespérer! Non pas parce que beaucoup des opposants d'hier comme Issa Tchiroma sont allés patauger dans la mangeoire, mais parce que j'ai fini par comprendre que la plupart de nos hommes politiques -je veux bien sûr parler de ceux de l'opposition- sont loin d'être des démocrates dans l'âme. Ils manifestent leur tropisme autocratique non seulemnt en gelant l'alternance au sein de leur propre formation, mais en prenant position en faveur des dictateurs d'autres contrées.
Qui pis est, peu -sinon aucun d'entre eux- ne semblent en mesurent de mener une politique économique courageuse. Du fait de leur formation academique et de leurs (mé)connaissances économiques, ils sont tous keynesiens et contre les douleureux mais salutaires programmes d'ajustement structurels pratiqués sur les conseils -en fait, les injonctions- des institutions de Brettons Woods. Pour gagner l'assentiment populaire, ils préfèrent user de démagogie pour plaire au peuple. Ne comptez surtout pas sur eux pour faire oeuvre de pédagogie économique.
Pour affiner le tableau de la déliquescence de la scène politique camerounaise, je ne peux m'empêcher de déplorer l'absence totale de laboratoires d'idées, des sortes de think tank, qui puissent fournir de matière semi-finis à nos hommes politiques. Qu'on ne me parle surtout pas de ces gouailleurs qui écument les plateaux télé pour qu'on puisse bien admirer leur tronche -sinon pourquoi les entend-on si peu à la radio?- , qu'on qualifie trop indulgemment d'experts, mais qui ne produisent ni livres ni articles de presse ni blogs.
Alors pouquoi m'intéresser aux Marafa, Nitcheu, Fru Ndi et autres ? Je l'admets, j'ai eu tord de plus écrire sur l'Occident que sur mon pays. Mais ayez un peu d'indulgence à mon égard...
J'ai toujours préféré ne traiter que des sujets qui me pasionnent et dont j'ai une certaine maîtrise. Ce fut le cas à propos des sujets politiques, économiques, sociétaux (sic), éducatifs -et autres- il y a bien longtemps quand je ne savais pas encore user d'internet pour diffuser mes idées. Je dévorais les journaux, j'écoutais un grand nombre d'émissions radio ou télé pour me tenir informé. Au lycée, j'étais capable de tenir la dragée à un grand nombre de contradicteurs dans des débats portant sur un large panel de sujets.
Mais voilà, la politique camerounaise a fini de me désespérer! Non pas parce que beaucoup des opposants d'hier comme Issa Tchiroma sont allés patauger dans la mangeoire, mais parce que j'ai fini par comprendre que la plupart de nos hommes politiques -je veux bien sûr parler de ceux de l'opposition- sont loin d'être des démocrates dans l'âme. Ils manifestent leur tropisme autocratique non seulemnt en gelant l'alternance au sein de leur propre formation, mais en prenant position en faveur des dictateurs d'autres contrées.
Qui pis est, peu -sinon aucun d'entre eux- ne semblent en mesurent de mener une politique économique courageuse. Du fait de leur formation academique et de leurs (mé)connaissances économiques, ils sont tous keynesiens et contre les douleureux mais salutaires programmes d'ajustement structurels pratiqués sur les conseils -en fait, les injonctions- des institutions de Brettons Woods. Pour gagner l'assentiment populaire, ils préfèrent user de démagogie pour plaire au peuple. Ne comptez surtout pas sur eux pour faire oeuvre de pédagogie économique.
Pour affiner le tableau de la déliquescence de la scène politique camerounaise, je ne peux m'empêcher de déplorer l'absence totale de laboratoires d'idées, des sortes de think tank, qui puissent fournir de matière semi-finis à nos hommes politiques. Qu'on ne me parle surtout pas de ces gouailleurs qui écument les plateaux télé pour qu'on puisse bien admirer leur tronche -sinon pourquoi les entend-on si peu à la radio?- , qu'on qualifie trop indulgemment d'experts, mais qui ne produisent ni livres ni articles de presse ni blogs.
Alors pouquoi m'intéresser aux Marafa, Nitcheu, Fru Ndi et autres ? Je l'admets, j'ai eu tord de plus écrire sur l'Occident que sur mon pays. Mais ayez un peu d'indulgence à mon égard...
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