S'il y a une personnalité politique que je ne supporte pas de voir même en photo, il s'agit du président américain Barack Obama. Comme beaucoup de Négro-africains, j'aurai pu être heureux il y a quatre ans quand Obama accéda à la présidence de la première puissance mondiale. Mais voilà, le lien de "sang" pesait bien moins que le lien d'esprit que crée une communauté de valeurs. La faute peut-être à une forte imprégnation d'idéaux judéo-chrétiens.
J'aimais l'Amérique d'avant Obama, son dynamisme qui n'avait de cesse de m'émerveiller, son prosylétisme pour les libertés et la démocratie. Bien que vivant loin de cette Amérique-là et ayant renoncé définitivement de tenter d'y émigrer, je vivais le Rêve américain. J'entendais des propos et je lisais des écrits sur le cauchemar américain, mais je savais bien que ces gens-là qui disaient et écrivaient ces choses-là étaient les même, ou les héritiers idéologiques de ceux, qui considéraient que l'URSS ou Cuba étaient des paradis, du moins qu'ils étaient moins infernals que l'Amérique.
Et puis on n'a commencé à parler d'un jeune politicien promoteur à qui on promettait un grand destin. Et puis, petit à petit, les foules américaines, européennes et africaines furent gagnées par une sorte d'hypnose que jusqu'à présent, je n'arrive pas à m'expliquer. Les contempteurs d'Obama minoritaires parlèrent d'obamalâtrie. Obama devint l'objet d'un culte païen. Il parlait d'espoir, de changement, d'unité et autres nullités oratoires. Mais le monde entier trouvait cela formidable.
Pour résoudre la crise dans son pays, il préconisait des mesures keynesiennes qui avaient échoué à résorber la crise économique de 1929 et avait conduite à la stagflation - c'est-à-dire chômage+inflation soit cul-de-sac économique- des années 70. Il prétendait que le marasme économique de son pays était le résultat des politiques de dérégulation reaganienne et poursuivies dans une moindre mesure par W. Bush. A ma grande surprise et mon profond désaroi, les Américains approuvèrent le diagnostic d'un médecin sans qualification ni diplôme.
Ces Américains oublièrent que c'est sous Reagan qu'ils connurent leur plus longue période de prospérité économique -depuis la guerre de Sécession- et que l'ancien président sut résoudre en un temps record deux crises économomico-financières (1982 et 1987) au moins aussi grave que celles de 2008.
Au regard des sondages, je ne serai nullement surpris de voir Obama remporté les élections de 2004. Il aura alors quatre ans de plus pour achever de ruiner les Etats-Unis. Mais je suis convaincu que les Américains finiront par se rendre compte de la dangerosité d'Obama et du progressisme américain. Après les deux mandats d'Obama, les progressistes seront renvoyés à la marge et le parti démocrate fera son aggiornamento pour se débarrasser de l'héritage Obama. Un mandat pourra suffir alors à ressusciter le rêve américain.
Mais, c'est le plan international que l'irréparable sera commis. L'Iran aura sa bombe nuclaire, l'islam radical ira de victoire en victoire,surtout en Afrique. Le fondement démocratique des états sud-américains continueront d'être ébranlés par des régimes qui gratifient perpétuellement Washington d'un bras d'honneur. Je ne fais pas le prophète de mauvaises augures et je souhaite que ces projections ne réalisent pas. Mais je préfère m'attendre au pire quitte à me réjouir après coup de sa non advenue.
Je n'aurais certainement par écrit ce billet aujourd'hui si je n'avais pas vu sur Facebook l'annonce publicitaire d'un certain Global Movement for Change & Change & Colourful qui dit être un fruit de la Generation Obama et se donne, entre autres, pour mission de former des nouveaux leaders pour insuffler du changement, rendre notre monde meilleur et blablabla. Au regard de cette initiative loufoque, je me dis que cet Obama se prend vraiment pour un Messi ou plus exactement un Mahdi.
J'aimais l'Amérique d'avant Obama, son dynamisme qui n'avait de cesse de m'émerveiller, son prosylétisme pour les libertés et la démocratie. Bien que vivant loin de cette Amérique-là et ayant renoncé définitivement de tenter d'y émigrer, je vivais le Rêve américain. J'entendais des propos et je lisais des écrits sur le cauchemar américain, mais je savais bien que ces gens-là qui disaient et écrivaient ces choses-là étaient les même, ou les héritiers idéologiques de ceux, qui considéraient que l'URSS ou Cuba étaient des paradis, du moins qu'ils étaient moins infernals que l'Amérique.
Et puis on n'a commencé à parler d'un jeune politicien promoteur à qui on promettait un grand destin. Et puis, petit à petit, les foules américaines, européennes et africaines furent gagnées par une sorte d'hypnose que jusqu'à présent, je n'arrive pas à m'expliquer. Les contempteurs d'Obama minoritaires parlèrent d'obamalâtrie. Obama devint l'objet d'un culte païen. Il parlait d'espoir, de changement, d'unité et autres nullités oratoires. Mais le monde entier trouvait cela formidable.
Pour résoudre la crise dans son pays, il préconisait des mesures keynesiennes qui avaient échoué à résorber la crise économique de 1929 et avait conduite à la stagflation - c'est-à-dire chômage+inflation soit cul-de-sac économique- des années 70. Il prétendait que le marasme économique de son pays était le résultat des politiques de dérégulation reaganienne et poursuivies dans une moindre mesure par W. Bush. A ma grande surprise et mon profond désaroi, les Américains approuvèrent le diagnostic d'un médecin sans qualification ni diplôme.
Ces Américains oublièrent que c'est sous Reagan qu'ils connurent leur plus longue période de prospérité économique -depuis la guerre de Sécession- et que l'ancien président sut résoudre en un temps record deux crises économomico-financières (1982 et 1987) au moins aussi grave que celles de 2008.
Au regard des sondages, je ne serai nullement surpris de voir Obama remporté les élections de 2004. Il aura alors quatre ans de plus pour achever de ruiner les Etats-Unis. Mais je suis convaincu que les Américains finiront par se rendre compte de la dangerosité d'Obama et du progressisme américain. Après les deux mandats d'Obama, les progressistes seront renvoyés à la marge et le parti démocrate fera son aggiornamento pour se débarrasser de l'héritage Obama. Un mandat pourra suffir alors à ressusciter le rêve américain.
Mais, c'est le plan international que l'irréparable sera commis. L'Iran aura sa bombe nuclaire, l'islam radical ira de victoire en victoire,surtout en Afrique. Le fondement démocratique des états sud-américains continueront d'être ébranlés par des régimes qui gratifient perpétuellement Washington d'un bras d'honneur. Je ne fais pas le prophète de mauvaises augures et je souhaite que ces projections ne réalisent pas. Mais je préfère m'attendre au pire quitte à me réjouir après coup de sa non advenue.
Je n'aurais certainement par écrit ce billet aujourd'hui si je n'avais pas vu sur Facebook l'annonce publicitaire d'un certain Global Movement for Change & Change & Colourful qui dit être un fruit de la Generation Obama et se donne, entre autres, pour mission de former des nouveaux leaders pour insuffler du changement, rendre notre monde meilleur et blablabla. Au regard de cette initiative loufoque, je me dis que cet Obama se prend vraiment pour un Messi ou plus exactement un Mahdi.
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