Il y a quelques mois, je me suis fait copieusement insulter par des compatriotes parce que je révélais mon incapacité à pleurer sur les tombes de nos soldats mort en combattant Boko Haram. J'expliquais cette incapacité par le souvenir encore trop douloureux des massacres de leurs propres concitoyens que ces soldats avaient accomplis en 2008.