Les Lions Indomptables
Le 9 juin 2013 donc dimanche dernier, les Lions Indomptables ont été une nouvelle fois domptés. Même si notre équipe nationale a encore son destin entre ses mains, elle s'est notablement compliqué la tâche.Peu de gens au Cameroun serait surpris de la voir ne pas se qualifier une nouvelle fois en phase finale d'une compétition majeure, en l'occurrence la phase finale du championnat mondiale de football qui se déroulera au Brésil en 2014.
Après avoir fait la grimace au vue des réjouissances populaires après la victoire contre le Togo quelques semaines plutôt, il m'est difficile de ne pas pousser un hourra de joie! Une équipe nationale de football peu performante priverait le peuple de son opium, ce qui pourrait contribuer à son éveil civique et politique. Mais je crains rêver debout et à haute voix.
Le Sénat

Quand je me rappelle que des fieffés naïfs -y compris l'auteur de ces lignes- avaient en la constitution de 1996 une avancée démocratique, je conclus que les leçons démocratiques de l'histoire des autocraties ne peuvent être tirés que par ceux qui résistent aux sirènes trompeuses de la modération.
Pour rappel, tous les partis politiques disposant de députés, même ceux de l'opposition, avaient approuvé le texte fondamental.
Matraquage fiscal
Les mois d'avril et de mai ont été particulièrement âpres pour les commerçants et entrepreneurs des grandes villes du Cameroun. Cherchant certainement à augmenter les recettes fiscales, l'Etat a déployé les agents du fisc qui ont agi avec une sévérité qu'on les connaissait peu dans le passé.
Ainsi, pendant plusieurs jours, le marché de la Cité des Palmiers, quartier de Douala où se trouve le cybercafé qui m'emploie, a vécu la fermeture de 3/4 de ses boutiques et échoppes.
En guise de réactions, les commerçants et entrepreneurs n'avaient que des geignements et du dépit fataliste. Bien loin de l'attitude de pigeons entrepreneurs français qui réussirent à faire reculer leur gouvernement qui celui-ci poussa trop loin le bouchon de l'abus de la vache à lait entrepreunariale.
De là à conclure que la conscience civique et politique fait grand défaut à nos entrepreneurs...
Obama ou l'art du vice

Tenez par exemple. Le Messie noire ment sans honte pour faire croire à ces concitoyens et au monde que c'est un médiocre vidéaste, le fameux auteur de L'innocence des Musulmans, qui est à l'origine des actions terroristes contre des installations diplomatiques américaines, notamment le consulat de Benghazi. Pis encore il fait tout pour dissimuler le fait que son consul est mort à cause de sa décision de ne pas envoyer des commandos le défendre.
Obama se sert du fisc pour harceler ses adversaires politiques et espionne les journalistes pour découvrir qui, au sein de son administration, leur sert des scoops.
Les démocrates africains qui prenaient les hommes d'Occident en exemple auraient bien de la peine à défendre un président américain qui tend à se comporter comme un autocrate africain.
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