Si vous cherchez sur le net des informations ou des images sur un
évènement, une localité, sur un thème qui touche plus l’Afrique noire
que d’autres continents, vous aurez bien du mal à trouver satisfaction.
La raison est bien simple : internet est encore bien trop peu employé
par les Africains pour diffuser des informations ou partager des idées
et des opinions.
Pour justifier cette situation, on évoque avec empressement le faible taux de pénétration d’internet et des TICs. Cette justification n’est cependant valable qu’en partie. Je me souviens d’une émission de RFI au cours de laquelle un responsable du groupe d’édition et de communication Hachette déplorait le fait qu’on trouvait sur le web plus de photos sur une petite bourgade française –dont j’ai oublié le nom- que sur Kinshasa, la capitale du Congo démocratique qui compte pourtant plus de 6 millions d’habitants.

Et pourtant, les cybercafés se multiplient dans nos grandes métropoles, les opérateurs de télécoms offrent des services d’accès à internet bien moins onéreux que par le passé, les ordinateurs d’occasion sont devenus plus abordables par leur prix et la vente de smartphones augmentent de façon impressionnante. Employé de cybercafé, je constate avec une certaine amertume que l’usage d’internet pour une trop grande partie de nos clients se limite au courriel, à la messagerie instantanée, au chat ou au VoIP (téléphone par internet à partir d’un ordinateur).
Le plus affligeant est de constater que la plupart des jeunes "privilégiés" qui disposent de laptops dernier cri ne savent pas en faire un usage "politique". Notons que le terme "politique" est utilisé dans une large assertion, c'est-à-dire toute chose qui contribue peu ou prou à améliorer les choses dans la société. Inconscience civique ou sottise ? Les deux peut-être.
Les lecteurs estimeront peut-être que l'attitude de l'auteur de ce billet relève de la condescendance. Pour ma défense, je dis que mon dépit légitime ma colère et ma véhémence dans le verbe. Dépité de voir des jeunes usés des laptops, hors de portée pour la plupart de mes concitoyens, ou des smartphones haut de gamme pour plastronner ou pour des usages sinon futiles, du moins peu utiles.
Pour justifier cette situation, on évoque avec empressement le faible taux de pénétration d’internet et des TICs. Cette justification n’est cependant valable qu’en partie. Je me souviens d’une émission de RFI au cours de laquelle un responsable du groupe d’édition et de communication Hachette déplorait le fait qu’on trouvait sur le web plus de photos sur une petite bourgade française –dont j’ai oublié le nom- que sur Kinshasa, la capitale du Congo démocratique qui compte pourtant plus de 6 millions d’habitants.

Et pourtant, les cybercafés se multiplient dans nos grandes métropoles, les opérateurs de télécoms offrent des services d’accès à internet bien moins onéreux que par le passé, les ordinateurs d’occasion sont devenus plus abordables par leur prix et la vente de smartphones augmentent de façon impressionnante. Employé de cybercafé, je constate avec une certaine amertume que l’usage d’internet pour une trop grande partie de nos clients se limite au courriel, à la messagerie instantanée, au chat ou au VoIP (téléphone par internet à partir d’un ordinateur).
Le plus affligeant est de constater que la plupart des jeunes "privilégiés" qui disposent de laptops dernier cri ne savent pas en faire un usage "politique". Notons que le terme "politique" est utilisé dans une large assertion, c'est-à-dire toute chose qui contribue peu ou prou à améliorer les choses dans la société. Inconscience civique ou sottise ? Les deux peut-être.
Les lecteurs estimeront peut-être que l'attitude de l'auteur de ce billet relève de la condescendance. Pour ma défense, je dis que mon dépit légitime ma colère et ma véhémence dans le verbe. Dépité de voir des jeunes usés des laptops, hors de portée pour la plupart de mes concitoyens, ou des smartphones haut de gamme pour plastronner ou pour des usages sinon futiles, du moins peu utiles.
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